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Groupes électrogènes et changement climatique

COP 26

Avec la COP26 qui se déroule en Ecosse en ce moment, beaucoup de gens se préoccupent de plus en plus sur le besoin d’arrêter de bruler des produits pétroliers. Ceci concerne donc l’utilisation des groupes électrogènes à gasoil.

Cependant, la République Démocratique du Congo n’est pas un des plus grand pollueur, mais bien sûr, il faut que chaque pays fasse un effort si nous voulons arrêter le réchauffement climatique.

Nos clients nous demandent souvent d’offrir des solutions hybrides ou solaires avec nos groupes électrogènes. Mais est-ce que ces alternatives sont viables?

Pour répondre à cette question, on doit d’abord se demander pourquoi nous avons besoin d’acheter un groupe électrogène?

Est-ce que c’est :

  1. Pour fonctionner à temps plein sur cette source d’énergie?
  2. Pour une durée limitée et à des moments ponctuels?

Après avoir répondu à ces deux questions, il faut évaluer si nous avons le budget pour investir dans une solution alternative avec des batteries ou du solaire et si ces technologies répondent à nos besoins?

Est-ce que c’est pour un hôpital? Pouvez-vous dépendre de batteries et de solaire pendant 1 nuit? Ou quelques jours s’il pleut régulièrement ou si l’ensoleillement est très faible? Avez-vous les moyens pour vous offrir un système de stockage d’énergie avec batteries comme le parc des Virunga avec Tesla? Voyez aussi l’exemple de Nuru Energy à Goma, qui ont installé 1.3 MW d’énergie solaire mais avec des groupes électrogènes en secours.

DRC: Nuru connects 1.3 MW solar off-grid hybrid in Goma©Nuru
Nuru Energies – Goma (2020)

Dans certains cas, le groupe électrogène reste la solution idéale car les technologies d’aujourd’hui ne répondent pas encore au besoin d’avoir une puissance importante instantanée pendant des périodes de crise.

Le solaire c’est bien, les batteries c’est bien, l’éolien c’est bien, mais, par exemple, pour un datacenter en Afrique dans une zone urbanisée, qu’est-ce qui est plus économique et efficace qu’un groupe électrogène au gasoil? Pour l’instant rien – sauf erreur de notre part.

Le climat et l’environnement sont importants mais aussi la rentabilité des sociétés qui doivent avoir du courant à tout moment. Un patient, par exemple, qui n’a plus d’oxygène à cause d’une coupure de courant, c’est aussi un problème important – aussi important que l’environnement – c’est la vie d’une personne.

On peut proposer des solutions hybrides et à hydrogène comme GenCell, mais est-ce pratique pour nos clients dans les banques, les télécoms, etc…? Ce n’est pas encore adopter à grand échelle mais, oui, pourquoi pas faire des tests? C’est important de chercher des solutions alternatives et de les tester!

Mais à la base, le problème est encore plus simple. Pourquoi allume-t-on un groupe électrogène au départ? C’est qu’il n’y a plus de courant. Pourquoi? Est-ce que c’est vraiment un manque d’énergie qui pose problème?

Dans un pays comme la République Démocratique du Congo, qui est un pays qui peut produire presque toute lénergie nécessaire de l’Afrique entière avec deux centrales hydroélectriques (Grand Inga), c’est un problème de fourniture d’énergie non pas de technologie. Si les fournisseurs d’énergie ne coupaient pas les habitants et les sociétés, le besoin d’avoir et de démarrer des groupes électrogènes serait inexistant. En plus, c’est une énergie renouvelable et donc on contribuera immédiatement à la réduction d’utilisation de groupes électrogènes !

En conclusion, pour réellement réduire durablement l’utilisation des groupes électrogènes, ce n’est pas des panneaux solaires ou des batteries ou de l’hydrogène qui sont la solution, mais un accès stable et économique à l’énergie hydro-électrique.

Le groupe électrogène restera donc indispensable pour ceux qui ne peuvent pas être sans courant surtout dans des régions du monde avec une infrastructure dilapidée mais aussi dans des situations de crise (tremblement de terre, tempêtes, inondations, zones de guerre, etc…).

Informations et articles supplémentaires :

Commentaires

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Avez-vous un autre point de vue?

Nous sommes ouverts à en parler. Nous cherchons toujours à nous améliorer et à apprendre.

Contactez l’auteur, Khalid Emilio Noorani, Ingénieur Mécanique, Masters of Engineering en Energies Alternatives (Alcohol Ignition Studies) à l’université McGill (Montréal, Canada) par email, pour partager vos expériences et comment vous avez réussi à éviter l’utilisation de gasoil dans votre projet énergétique.

Une réponse à “Groupes électrogènes et changement climatique”

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